Dans la lignée de mon article sur le diagramme patate, je vais détailler un peu plus une de mes locutions favorites.
La vérité est ailleurs
Non pas que j’en sois l’auteur (vous aurez tous reconnu la tagline française de la série X-Files) mais je l’utilise depuis…pfff.
Je ne sais même plus exactement depuis quand mais cela remonte à une époque où j’étais développeur .NET 1.0 beta 2 dans le monde de l’Internet (soit vers 2001-2002 si vous n’avez pas la mémoire des dates).
Pour poser le contexte, j’utilise sans modération cet adage principalement en période de debug ou de troubleshooting
La philosophie derrière cette phrase pourrait être un autre adage bien connu qui est :
Les apparences sont parfois trompeuses
En effet, en mode troubleshooting, suivre les indications à la lettre est souvent une fausse piste. Le problème est souvent bien plus complexe et la première piste (la plus simple ou la plus évidente) prend toute notre attention et nous écarte de la solution réelle.
Prenons un exemple, avec SQL Server (comme de par hasard).
Un développeur me dit :
"-le SQL Browser n’est pas démarré !"
–sous entendu, ton serveur est en carton–
Si on analyse pourquoi le développeur nous dit cela, on s’aperçoit que c’est parce que le message d’erreur qu’il a reçu lui a indiqué explicitement.
Sauf que le message d’erreur ne précise pas qu’il pointe sur le mauvais serveur (et que donc il n’y a pas pas de SQL Browser au bout du tuyau)
–sous-entendu le développeur est un boulet–
En troubleshooting, il faut aller au-delà d’un simple message d’erreur, c’est d’ailleurs pourquoi c’est une discipline compliquée qui nécessite des compétences particulières.
J’essaye toujours d’initier mes équipes au troubleshooting en leur donnant quelques tips & tricks, certes très souvent triviaux, mais qui, mis bout à bout, forme une réelle méthodologie.
Je ne vais pas faire un article sur le troubleshooting et sur la méthodologie Djeepy1’s™ associée mais on pourrait la résumer à cette maxime :
La vérité est ailleurs
C’est pourquoi vous m’entendrez souvent répondre cette maxime quand on me dit "ça ne marche pas" ou "ça ne devrait pas faire ça".
Savoir c’est bien, comprendre c’est mieux … 😉
Un article assez intéressant!